Le Ban des Gourmands Montpellier géré par Jacques Delèpine et Jonathan Marchais
Le Ban des Gourmands Montpellier restaurant traditionnel de cuisine du marché au centre-ville est dirigé par Jacques Delèpine et Jonathan Marchais.
La famille, une recette gagnante
Cela fait un an et demi que Jonathan Marchais , 31 ans, a rejoint le restaurant de son oncle et sa tante, Le Ban des Gourmands . Cette véritable institution de la cuisine méditerranéenne installée à côté de la Gare Saint-Roch fête ses 20 printemps cette année. Et c’est depuis son ouverture, en 1996, que le jeune homme fréquente les lieux en savourant les bons petits plats et en donnant ça et là un coup de main.
Son début de carrière comme militaire ne le prédestinait pourtant pas à rejoindre l’affaire familiale . Mais de fil en aiguille, à la demande de son oncle, Jonathan rejoint les troupes du restaurant et est aujourd’hui l’un des associés. Son rôle ? Gérer la salle et chouchouter les convives . Cette nouvelle fonction plaît d’ailleurs beaucoup au jeune trentenaire : « Je suis un fêtard, j’adore rencontrer de nouvelles personnes . J’aime la bonne bouffe, le bon vin …Ce job colle parfaitement à ma personnalité ! », s’enthousiasme-t-il.
Et c’est aux côtés de son oncle, Jacques Delèpine , que Jonathan en apprend un peu plus tous les jours. Depuis 20 ans, ce chef exigeant sur la qualité des produits , séduit les clients fidèles et les nouveaux arrivants grâce à une cuisine authentique et artisanale . Tous les jours, il fait son marché pour ne travailler que des ingrédients frais et de saison.
Entre les deux hommes, règne une confiance absolue. Grâce à son dynamisme, Jonathan apporte un souffle nouveau à l’établissement et n’hésite pas à prendre des initiatives. Il a ajouté des vins à la carte et communique sur les réseaux sociaux en postant des photos alléchantes. Depuis son arrivée, de plus en plus de clients jeunes viennent se mélanger aux habitués.
Quand on lui parle d’avenir, Jonathan espère avant tout donner un coup de boost au restaurant mais sans faire de plan sur la comète. « Simplement parce que j’y ai pris goût », conclut le gérant de la salle.